Alors que la crise économique ferme les robinets pour les créateurs d'entreprise, les candidats à la franchise partent avec un a priori positif des banques pour boucler leurs plans de financement.
Pour monter son entreprise, à moins d'être Crésus, tout porteur de projet doit recourir à un moment ou à un autre de son plan de financement à l'emprunt bancaire. Le hic, c'est que par les temps qui courent, les banques sont de plus en plus frileuses pour engager leurs deniers. Et à moins d'apporter de solides garanties personnelles, le robinet se ferme pour les dossiers « un peu juste ». Si ce constat est certes regrettable, il est malheureusement en passe de se généraliser aux seins des organismes de prêt. Autrement dit, sans des garanties en béton, pas de prêt, et donc pas d'entreprise.
Ce constat est encore plus vrai lorsque le créateur est seul. En effet, et sauf exception, le créateur seul accumule toutes les difficultés : il est inexpérimenté, il ne cerne pas toujours le potentiel (et les risques) de son marché, son dossier n'est pas toujours bien ficelé, autrement dit, il ne sait trop où il va. Pas très rassurant pour un banquier ! Un candidat à la franchise lui reste inexpérimenté, mais, et c'est là toute la différence, son projet ne part pas de rien. En effet, grâce à la franchise, il peut compter sur un concept clé-en-main (savoir-faire, marque reconnue) qu'il n'a plus qu'à exploiter sérieusement pour réussir. De plus, et cela est encore un trait particulier de la franchise, le chiffre d'affaires prévisionnel de sa future activité n'est pas totalement inconnu puisque l'activité qu'il va développer a déjà été testée par le franchiseur et les autres franchisés. Tous ces éléments « tangibles » sont faits pour rassurer la banque !
Comme de plus, l'étude de marché réalisée en amont est appuyée par le réseau, le dossier peut afficher des données chiffrées, vérifiées et vérifiables. Dernier point, le fait de rejoindre un réseau de franchise implique que le futur créateur ne sera pas seul pour se lancer. Par contrat, le franchiseur est en effet tenu d'apporter à son franchisé un accompagnement de tous les instants lors du montage du projet, mais aussi après, pendant la période de démarrage. Tous ces éléments font que les banques soient moins frileuses ! Cela ne veut pas dire qu'elles accepteront forcément la demande de prêt les yeux fermés, mais du moins le dossier de financement passera-t-il plus facilement l'étape de la chausse-trappe ! Au créateur ensuite de se montrer suffisamment persuasif pour obtenir le prêt tant convoité.
Dominique André-Chaigneau, Franchise Agence Immobilière©